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Léonie est sur le point de commencer une thèse sur les ruines dans la peinture du XVIII ? siècle quand elle hérite de la galerie de tableaux de sa mère, la réputée galerie Dumas, elle qui s'en est toujours tenue loin. A ses côtés, on plonge dans le monde fermé des marchands d'art et on assiste non sans appréhension à ses différentes premières fois : une vente aux enchères à Drouot, un vernissage au Grand Palais, un déballage au Mans...
Au milieu de tout ça, Léonie rencontre Catherine et son mari Philibert, deux étranges personnages chez qui elle découvre des toiles extraordinaires. Elle décide un peu follement de les exposer, à une unique condition : qu'on ne révèle pas l'identité de l'artiste. Ce premier roman, tout en malice et en drôlerie, façon comédie de moeurs, croque la fin d'un monde, celui des marchands, et célèbre les femmes oubliées de l'histoire de l'art.
Autobiographie romancée?
Lise KERVENNIC, nouveau talent de la littérature? Ca pourrait bien être le cas.
Le monde des antiquaires y est décrit avec malice, entre truanderie, roublardise et corporatisme.
Sans oublier les pique-assiettes, les collectionneurs et amateurs, les experts tout-puissants; un monde à part entière.
Beaucoup de fantaisie, d'originalité dans la construction du roman. C'est savoureux comme les vernissages. Une attention est portée aussi aux femmes artistes souvent oubliées (et même effacées).